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La santé mentale est un concept large qui renvoie à un état de bien-être général de l’individu. Il ne se limite pas à la simple absence de pathologie ou de malaise de quelque nature que ce soit. Jouir d’une bonne santé mentale signifie atteindre un état d’équilibre intérieur. Ce qui permet d’utiliser, toutes les ressources physiques, cognitives, émotionnelles et sociales à sa disposition.
Dans la société actuelle, il n’y a plus de séparation entre le corps et l’esprit. Par conséquent, la santé mentale ne se réfère pas exclusivement au bien-être psychologique, mais au bien-être global de la personne. Car prendre soin de son esprit signifie prendre soin de son corps en même temps, et donc de sa santé en général.
Pourquoi est-il important de parler de la santé mentale ?
La souffrance mentale a toujours été, et est parfois encore, accompagnée de peur, de honte et de stigmatisation de l’incurabilité. Ce qui conduit les personnes souffrant d’un ou de plusieurs troubles mentaux à résister et à retarder l’accès au traitement.
L’anxiété, la dépression, le stress, l’insomnie, les problèmes liés à l’alimentation sont des symptômes les plus fréquents courants. Il peuvent parfois survenir sous une forme réactive. C’est-à-dire à la suite d’un événement traumatisant tel qu’un deuil, une perte d’emploi, des problèmes relationnels ou une maladie. Toutes ces réactions possibles sont également influencées par l’histoire personnelle, les aspects biologiques et individuels, et le contexte dans lequel on vit.
Souvent, la peur de faire appel à un professionnel, la fausse croyance que l’on peut s’en sortir seul, peuvent conduire à ce que ces symptômes deviennent chroniques et s’aggravent au fil du temps, dans une tentative de dissimulation.
Les symptômes qui sont « ignorés » au fil du temps deviennent ingérables et invalidants dans la vie quotidienne. Signalant la présence d’une souffrance plus profonde. Il est donc nécessaire de surmonter les barrières des préjugés, l’obstacle de la peur. Et de trouver la force et le courage de demander de l’aide, sachant que la plupart des troubles mentaux peuvent être traités et gérés.
Troubles mentaux : quels sont-ils ?
Les troubles mentaux les plus fréquents et les plus courants, selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, qui en est à sa cinquième édition (également appelé DSM-5), sont les suivants :
- les troubles anxieux
- la dépression (ou troubles dépressifs)
- les troubles bipolaires ;
- la schizophrénie ;
- les addictions ;
- les troubles de l’alimentation.
Des signaux d’alarme à surveiller
Il n’est pas toujours facile de reconnaître un état de détresse psychologique. Il est essentiel d’apprendre à identifier les signes de mal-être qui, à la longue, deviennent de véritables sonnettes d’alarme, auxquelles il faut prêter attention pour éviter de s’exposer à des troubles et des malaises chroniques, sachant que s’ils sont pris en charge rapidement, ils pourront être traités.
Les principales sonnettes d’alarme qui signalent la présence d’un trouble mental sont les suivantes
- l’altération des besoins physiologiques (faim, sommeil, etc.)
- l’isolement, l’apathie, la perte d’intérêt
- altération de l’humeur ;
- problèmes de concentration, de mémoire ;
- un sentiment de déréalisation et de déconnexion par rapport à soi-même et à son environnement ;
- peur, nervosité et méfiance accrue à l’égard de l’entourage ;
- peur excessive ;
- sentiment d’irritabilité et/ou accès de colère ;
- un sentiment de négligence et une mauvaise prise en charge de soi.
Il convient de préciser que, pour formuler un diagnostic de trouble mental et donc demander un examen spécialisé, il est nécessaire qu’ils apparaissent simultanément et qu’ils persistent dans le temps, avec une certaine intensité, au point de limiter les activités de la vie quotidienne et donc d’être ingérables.
Comment demander de l’aide : réserver une visite dans le cadre du NHS ou de la solvabilité
Il a été amplement démontré dans la communauté scientifique qu’une intervention précoce permet de réduire les symptômes des troubles mentaux. Evitant ainsi leur chronicisation et leur hospitalisation, afin d’améliorer la qualité de vie des personnes.
Dans toutes les situations où apparaissent les premiers signes d’inconfort et de malaise décrits dans le paragraphe précédent, les personnes peuvent demander de l’aide par le biais de 2 formules brièvement décrites ci-dessous.
Dans les cas où l’on souhaite bénéficier de l’accord avec le système national de santé (SSN), la première étape consiste à contacter son médecin traitant qui, après une analyse minutieuse et une première évaluation des signes et des symptômes, pourra prescrire une référence indiquant le type d’examen à effectuer. La personne ne peut alors que se rendre avec la référence dans les établissements affiliés au SSN et réserver l’examen spécialisé indiqué par son médecin.
En revanche, si l’on souhaite avoir accès à un traitement sur base de solvabilité, la première étape consiste à contacter un professionnel (psychologue, psychothérapeute, neuropsychologue, neurologue, psychiatre, etc.) et à organiser un entretien cognitif pour un premier cadrage, afin d’être orienté vers la voie la plus conforme et la plus appropriée à l’état clinique.
Parfois, comme cela a déjà été souligné, la méconnaissance des symptômes, des troubles mentaux et de leurs manifestations, de la procédure de prise en charge, des intervenants et de leurs compétences relatives, nécessite nécessairement un premier partage et une discussion avec son médecin traitant, qui pourra orienter la personne de manière plus précise et en fonction de ses besoins réels.
Quels sont les principaux professionnels de la santé mentale ?
Il existe plusieurs professionnels qui s’occupent de la santé mentale. Voyons ensemble qui ils sont.
Le psychologue
Parmi les principales figures de la santé mentale, on trouve le psychologue. L’exercice de cette profession implique un cursus universitaire de cinq ans, une année de stage dans des structures publiques ou privées ayant passé une convention avec l’université concernée, la réussite de l’examen d’État qui garantit l’inscription au registre A de l’Ordre des psychologues de la région choisie, puis l’entrée dans la profession.
Une précision importante doit être apportée. Le psychologue n’est pas un médecin et ne peut donc pas prescrire de médicaments (pas même le psychologue clinicien). Il exerce des activités de prévention, de diagnostic, d’intervention, de promotion de la santé, de réhabilitation, de soutien et de conseil dans le domaine psychologique.
Le psychologue, afin de soutenir la personne qui traverse un moment de détresse et de poser un diagnostic précis, utilise donc exclusivement l’entretien clinique et des tests standardisés, validés au niveau mondial.
Le psychothérapeute
Au terme de son cursus, le psychologue peut se spécialiser dans l’une des écoles de psychothérapie reconnues par le ministère de l’éducation, de l’université et de la recherche (MIUR). Et acquérir ainsi, au terme d’une formation spécifique d’au moins quatre ans, le titre de psychothérapeute.
Le psychothérapeute utilise des techniques de diagnostic et d’intervention propres à son modèle théorique de référence. Pour intervenir efficacement dans la prise en charge et le traitement des troubles psychologiques ou psychopathologiques.
Le psychothérapeute peut être un psychologue ou un médecin, le plus souvent un psychiatre.
L’objectif d’une psychothérapie est de soigner et de favoriser le changement des modalités handicapantes sur le plan cognitif, émotionnel, relationnel et comportemental.
Le neuropsychologue
Le neuropsychologue est un psychologue qui s’occupe de l’évaluation et, si possible, de la réhabilitation du fonctionnement cognitif et de ses altérations éventuelles à la suite d’une lésion ou d’un dysfonctionnement du système nerveux central.
Ce n’est qu’après un examen neuropsychologique approfondi qu’il identifie la présence et la gravité des déficits cognitifs. Pouvant affecter différents domaines (attention, mémoire, langage, etc.) et, sur la base de cette investigation, qu’il planifie une intervention de réadaptation sur mesure.
Le psychiatre
Le psychiatre, contrairement au psychologue et parfois au psychothérapeute, est diplômé en médecine et en chirurgie et spécialisé en psychiatrie. Il s’occupe de :
les troubles mentaux principalement d’un point de vue physico-physiologique ;
demande et évalue les investigations médicales ;
prescrit des médicaments génériques et/ou des produits psychopharmaceutiques.
Le neurologue
La santé mentale, dans son sens le plus large, inclut également les problèmes affectant le cerveau, la moelle épinière et les nerfs.
Si vous souffrez de tels problèmes, il est important de consulter un neurologue.
Le neurologue est un médecin spécialisé en neurologie. Il traite et gère pharmacologiquement les problèmes liés au système nerveux central et périphérique.
En d’autres termes, il s’occupe des maladies et des troubles affectant le système nerveux et les mécanismes physiopathologiques impliqués.
Le médecin généraliste
La stigmatisation et la peur du jugement font que les personnes en détresse psychique se tournent vers le médecin généraliste. Ce dernier, grâce à la confiance établie avec le patient, joue un rôle crucial dans l’accueil du malaise, souvent d’abord physique. Il oriente le patient vers le professionnel le plus adapté et disposant de compétences spécifiques.
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